jeudi, 26 mai 2011
eurythmique
le corps grince
le songe longe l'échine
et l'étreinte du néant
prolonge la palpitation
sous les lettres amoncelées
ne se trouve que le sommeil
ses buées pesant sur les paupières
en lisière d'engourdissement
même en ce silence
votre voix m'incarne
et m'inocule l'oubli
du ridicule de la vie
alors en votre compagnie
l'horreur est si douce
imposture de votre absence
au sommet de l'eurythmie
22:32 Publié dans Amour, intégrale volume 6 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil