dimanche, 13 mars 2011
ô résilience
il ne reste guère que les écueils
fulgurance gravée aux iris
il ne reste guère que le recueillement
apnée intérieure
s'il n'était vous
l'effacement serait total
mais vous êtes
et la palpitation s'entête
comme une turpitude
mais vous âtre
et le feu saumâtre
comme une mâlitude
ô résilience
absurde persistence
que la vie ne fuie
cette odieuse existence
19:54 Publié dans intégrale volume 6 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
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