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jeudi, 27 mai 2010

transparêtre

 

la transparence se matérialise
comme une fatalité récursive
bourrasque éthérée
en réverbération chronique

implicite complice
de l’absence d’existence
lorsque tout gravite à travers
un fantasme poussière

 

jeudi, 20 mai 2010

des fêtes…

reste l’engourdissement
sourd insensible
torpeur désabusée
incrustée dans le vent

reste la fissure du choix
anfractuosité abyssale
qui se creuse encore longtemps
à la dérive des firmaments

reste l’écho frais
l’odeur apaisée
la fureur de la ferveur
palpitante à la pointe des cils

reste rien
l’abrutissement liquide du néant
le heurt abscond d’un leurre
la lueur de l’unisson

reste la contemplation
écart déchiré
en flottaison
défaite rassurée

dimanche, 02 mai 2010

forme torride

 

ne plus parler
ne plus dire l'amour qu'on n'ose
silence existentiel dans une empreinte sans toujours
le temps se brise en haute pression
chez tous

l'eau, la terre et le ciel attisent les sens à réverbérer les rivages de la folie

folle ?
oui, folle...
folle en lettres de feu

l'entre des fous est aussi insoutenable qu'être de feu

l'agonie persiste en allégorie d'alter ego
autisme concentrique
pourtant sans acte
la force est actrice d'un altruisme flamboyant
en dérive

carence
ivre de ne s'avoir

je n'ai rien
je l'avoue

ne plus parler
une dague dans la gorge
un amant édifié
qu'outragent tous les noms

l'amour sans voie
pave le purgatoire
et c'est dans la douceur
que je broie du mot

la concordance dissone
le songe en berne
la distance abrège
le solo du grand final

ne plus parler

parfois le génie rugit
et l'acuité de l'homme

crée la femme

 

miroir de "Alcoolique en bons points" chez Cribas

nuage de pardons

 

mêlée emmêlée dans l'incongruité du monde
l'unité façonne la conjuration
ecchymose de pulsation
à l'aube d'une douceur indolente
que les tribulations m'émoussent même pas

l'enfer se confond au paradis
lorsque la parole sombre
et l'horizon s'envole
spasmes irisés de langueur
sous les voiles des faits

 

 

enchantement

 

d'une brume enchantée
où s'enlune la nuit
l'univers s'abime
en l'obscurité complice

la pulsation volupte
vers l'envers des étoiles
comme l'appel déchiré
d'une gorge solitaire

le songe s'efface
à la faveur de l'oubli
dans les chairs opulentes
d'incandescence illicite