dimanche, 02 mai 2010
forme torride
ne plus parler
ne plus dire l'amour qu'on n'ose
silence existentiel dans une empreinte sans toujours
le temps se brise en haute pression
chez tous
l'eau, la terre et le ciel attisent les sens à réverbérer les rivages de la folie
folle ?
oui, folle...
folle en lettres de feu
l'entre des fous est aussi insoutenable qu'être de feu
l'agonie persiste en allégorie d'alter ego
autisme concentrique
pourtant sans acte
la force est actrice d'un altruisme flamboyant
en dérive
carence
ivre de ne s'avoir
je n'ai rien
je l'avoue
ne plus parler
une dague dans la gorge
un amant édifié
qu'outragent tous les noms
l'amour sans voie
pave le purgatoire
et c'est dans la douceur
que je broie du mot
la concordance dissone
le songe en berne
la distance abrège
le solo du grand final
ne plus parler
parfois le génie rugit
et l'acuité de l'homme
crée la femme
miroir de "Alcoolique en bons points" chez Cribas
21:15 Publié dans intégrale volume 5 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
Commentaires
Broyer du blanc, l'envers.
Écrit par : pyrome | mercredi, 12 mai 2010
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