lundi, 25 janvier 2010
en veille
j'ai veillé
et dans l'ombre d'escarmouche
j'ai cueilli la tristesse
qui perlait à l'intime
je m'en suis parée
comme d'un solitaire
j'ai rongé la solitude
pour dénouer son étreinte
mais plus encore elle m'a enceinte
comme un homme trop fort
j'ai lâché le rêve
il s'était trop menti
j'ai brulé un dernier cierge
mais la flamme était soufflée
alors les vapeurs se sont dissolues
dans un froissement délicieux
il est vrai que j'aimais...
qu'en aurais-tu su?
and then it sank in
i realized i was freakin' freeeezing!!!
11:55 Publié dans intégrale volume 5 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
Commentaires
Un esprit frais. Une pensée lancée dans la neige. C'est beau ! Bravo !
Amitiés,
- Séverine
Écrit par : Séverine Le Burel | samedi, 06 février 2010
J'ai veillé
Sous l'horreur des estafilades
J'ai pétri le savon
Qui renferme la lime
Plus d'un futé tonnaient
Je ne vis un éclair
J'ai camisolé l'habitude
Qu'elle ne se joue d'attitudes feintes
Pis que la rime est dans la teinte
Quel triste sort
J'ai recueilli la sève
Des densités finies
J'ai vaporisé d'où j'emerge
Où tous les rites convergent divergé
Acquis le don de double vues
Ouvert un compte-en-cieux
Il est vrai que j'aimais...
J'aimais à mon insu ?
Écrit par : P.S.H. | mercredi, 02 juin 2010
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