mardi, 22 décembre 2009
sacrée saga
je l'ai attendue toute la vie
la vie
comme une excuse mensuelle
au ralenti
je l'ai désirée autant que son écho
il aurait sonné si pur
et pour un autre futur
il aurait fondu l'étau
il faisait rêver comme un matin
il était vibrant
sacre du féminin
sourire d'enfant
je lui ai concédé
toute prétention d'être
blanchie apaisée
dans le flux disparaitre
chez Cribas
21:53 Publié dans intégrale volume 5, Miroir | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
Les commentaires sont fermés.