dimanche, 19 juillet 2009
en toute transparence
une pelisse de transparence
escamote celles qui ne sont pas femmes
aux rimes des amoureux
transis d’insuffisance
détonation multi-flamme
dans un enfer vide
en fer putride
faire livide
décoloration salutaire
à savoir le taire
tremblements statutaires
à tours de pas
comme si circonscrire le cri
pouvait couvrir le silence
trahir l’isolement
anéantir l’absurde de la subsistance
21:26 Publié dans intégrale volume 5 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
Commentaires
J'aurais employé circonvenir, taire, nier...et, marquer dans la dernière strophe. C' est toujours délicat, la poésie.
Astounding to me, the chapel stills there.
Did the gingerbrow not fall ?
Écrit par : choirmaster | mardi, 21 juillet 2009
vous...vous n'avez donc pas tout à fait oublié...
circonscrire est le mot juste ici, tant pour le rythme que pour le sens, il s'agit de ce qui n'est pas dit, tout en hurlant d'autres choses, comme si le niveau sonore pouvait faire diversion et convaincre que ces autres choses sont plus importantes, plus aptes à remplir le vide qui n'en devient que plus cinglant, c'est nier l'essentiel pour la broutille, en faisant le plus de bruit possible, pour ne pas accepter l'inéluctable
the chapel is as immortal as an hour
you would still be there too
if you had not asked to be removed
gingerbrows do not fade away
Écrit par : @ude | mardi, 21 juillet 2009
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