jeudi, 23 avril 2009
transie
la fièvre sombre imperceptiblement
elle s’enfonce dans la chair comme dans un sable émouvant
érosion ralentie des effluves du silence
en silence
plus forte que la gravité
la connivence se gausse
petite comptine enfantine
tintinnabule sous les bulles
supplément d’âme seule
abandonne les ailes elles aussi
flotte entre mesure et insensé
dérive de folie transie
16:06 Publié dans intégrale volume 5 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
Commentaires
un petit bonjour en passant chez vous chère Aude
j'espère que tout va bien de votre côté
pensées de votre ami Karl
kiss
Écrit par : Karl | vendredi, 24 avril 2009
presque comme il convient à ceux de ta colonne...
Écrit par : Pessah | mercredi, 03 juin 2009
presque? pas du tout alors...
Écrit par : @ude | mercredi, 03 juin 2009
C'est un aiguillon...
Tu ne voudrais pas que le processus soit complet... Pas encore... Ou-bien, que te prendrait-il d'écrire ? Quoi ? à qui ? Pour quoi faire ? la seule beauté du geste ?
Écrit par : Pessah | jeudi, 04 juin 2009
merci Pessah :)
si le déclencheur est assez évident, la poursuite l'est moins, comme tout intérieur...probablement...
il semble qu'il reste toujours quelque chose à se dire et à partager aussi, en beauté si possible mais pas forcément, puisque le processus n'est jamais complet
n'empêche que presque c'est encore une éternité, alors plus proche de pas du tout...
Écrit par : @ude | jeudi, 04 juin 2009
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