lundi, 20 avril 2009
rouge glace
tu délaces des carcans
en signe de soumission
opacité du grave
pour aveugles clairvoyants
combien de désert
combien de statue
debout face au vent
un chêne se courbe
et la pluie se fige
en rideau de lumière
apocalypse cinglant
de la lessive mentale
goût des tons
odeurs pleins les oreilles
un miroir sous les cils
et des perles de jouvence
résonnant dans la voix
et lui éphémère à l’affût
cet éclat dans l’œil
sait-il qui danse et qui voit
ce ballet aérien
un chevalier aux couleurs arc-en-ciel
défriche l’atmosphère
de ces illusions confortables
saccage d’un hier
où le circulaire n’a de sortie
laisse douceur
les armes rient
la blessure apaise
les iris survoltés
miroir de feu vert de gmc
12:55 Publié dans intégrale volume 5, Miroir | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
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