jeudi, 12 mars 2009
impératif
glisse comme une rose des vents
au cœur de l'improbable
enlise les sens d'une rosée d'azur
puisque perdure la fièvre
cultive la transparence
comme un soufflet à l'existence
et chante
chante
à la ligne
ou cent pas
et brûle
brûle
à la dislocation
la candeur
la pure joie
chaque mot rebondit
comme l'ondée vient émoustiller
le désert
prêt à fleurir
comme une question
laissée sans réponse
par caprice
ou parce que si
connaissance et intelligence
ne peuvent illuminer l'essentiel
à quoi bon
questionner encore
si douce est la folie
09:49 Publié dans intégrale volume 5 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
Commentaires
Merci (beau chœur avec Souffledame). J'admire. Et j'ai la bêtise de le prendre pour moi.
Écrit par : Cult! | jeudi, 12 mars 2009
flûte, reconnu... !
Écrit par : Sam | vendredi, 13 mars 2009
"Ciel,les Chateaux poussent plus que les HLM dans ce pays"et pis,
"les nevrosés construisent des chateaux de cartes en Espagne,
les pyschotique y habitent,
et les psy persoivent le loyer"
que serait la vie sans un grain de folie,pourquoi y'a du sable sous les pavés?
Écrit par : Charles | samedi, 14 mars 2009
L'impératif glisse ses roses
des vents dans le cœur
de ton improbable
et enlise les sens de ta rosée d'amure
sur la lèvre où perdure ta fièvre
pour cultiver la transludence
(comme le soufflet de la vie de l'existence)
et chanter
chanter
et chanter en signe
les cent pas
qui brûlent
et brûlent
jusque la dislocation
de notre candeur
notre pure joie.
chaque mot nous rebondit
comme l'ondée qui mousse
des frissons du désert
prêt à fleurir
comme une question
lassée de répond
de caprice ou de si
qui se peut illuminer
de connaissance et d'intelligence
le "à quoi bon" qui questionne encore
pour cause d'indigence.
si fouce est la dollie !
Écrit par : kristaristeau | lundi, 16 mars 2009
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