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mercredi, 18 février 2009

blanc-sein

naître à la caresse
comme de la dernière pluie

enfreinte aux rituels
loin des chorégraphies

fébrilité d’instant surpris
chaque saisissement telle l’innocence

un rayon de lune enceint les reins
amplifiant la cambrure à l’élévation

attraction du vertige
en écho à l’immanence

blanc-sein de torpeur
à la dérive ardente

puisque rien n’est voulu
le vent glisse entre les lèvres



Commentaires

Vous allez dire que j'y connais rien mais c'est blanc-seing.
Ou alors blanc sein (sans tiret).
Bon.

C'est très joli.

Écrit par : Cult! | jeudi, 19 février 2009

un blanc-seing pour caresser un blanc sein...cela s'ecrit blanc-sein Vittorio :) la poesie rend diva parfois ;)

Écrit par : @ude | jeudi, 19 février 2009

Vertigineuse vous êtes, que de frissons à sentir son regard happé par vos mots.

"puisque rien n'est voulu
le vent glisse entre les lèvres"

Voilà un refrain qui, je le sais d'avance, va m'accompagner longtemps.

Écrit par : katch | vendredi, 20 février 2009

Je signe.

Écrit par : pyrome | samedi, 21 février 2009

Les commentaires sont fermés.