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jeudi, 05 février 2009

comble

un filet de glace à la commissure
ébullition sous la surface d’huile
les couleurs s’entrelacent en éclat blanc
pâles glissades à l’orée de l’absolu

les choix s’excluent si cohabitent les inverses
rivières de nacre à la source du chaos
bouffées incongrues irrépressibles
au poings cardinaux de l’absence

peut-être faut-il aimer ainsi pour ne plus le dire
et n’en rien attendre pour que tout soit comblé

Commentaires

reflexion !!!!se rendre à l'évidence des extrèmes pour trouver l'équilibre prendre conscience des deux pour pouvoir simplement aimer !!! les inverses cohabites comme le corps et l'esprit la relation d'équilibre est l'âme !!!! bisous phil

Écrit par : le baladin | samedi, 07 février 2009

double comble

un filet de glace à la commissure
Perlant de mille cristaux écoeurant les chairs
Brûlant l’essence Fahrenheit pour rejoindre les bords du tempéré
Électrisant la danse intactile d’une langue sauvage
Mordillant le feu nucléaire de la sublimation

ébullition sous la surface d’huile
Les cratères transpercent le rougeoiement de leur centre
Où pataugent les jets de matière gastrique
Les cloques se diaprent sur l’azur écarlate
Pour crier leurs alarmes quand perce l’aiguille du présent

les couleurs s’entrelacent en éclat blanc
Vers l’unification oecuménique de deux chairs
Au sein du même orgasme de la parole acheminée
L’excès d’ivresse montre de pâles vomissures esthétiques
Puisque les avant-gardes crèvent l’écran d’un bélier de plomb

pâles glissades à l’orée de l’absolu
Surfant sur les bords de la couronne solaire
Qui fait et défait le tour de l’horizon
À chaque jour que les matins se lèvent
Pour accueillir l’espoir humectant l’éveil


les choix s’excluent si cohabitent les inverses
En dehors de la causalité si tous les phénomènes présents
Du même recto-verso déplié sur la tranche suspendue
Vers la fin des invraisemblances si l’unicité
Le diamant tourne toujours alentours du vinyle immortel

rivières de nacre à la source du chaos
Marées fluviales de condiments qui exaucent les saveurs
Montagnes édentées qui collinent les prairies
Méandres d’un ruisseau autour d’un cou de sagesse
Car pleuvent aux mêmes endroits les foudres sacrées

bouffées incongrues irrépressibles
Spasmophilie atomique de l’impression réincarnée
Sur le canevas du souvenir où la mémoire se perpétue
D’un même rictus du corps d’où partent d’autres jets de matière
Pour enfanter un soir de lune la sueur galactique du jour

aux poings cardinaux de l’absence
L’aller-retour vers les branches déboussolées de la faim
Suivant des couloirs de bronze sur l’éther enivré d’esters
Décrispant le mystère des origines au centre géodésique du quark
Qui s’amuse à galoper sur l’orbite de la connaissance


peut-être faut-il aimer ainsi pour ne plus le dire
La paix du silence emprunte le chaos interne d’une narration intérieure
Redéployant par coeur les chemins d’absolu qui confinent la schizophrénie
Avant d’exploser dans une seconde de silence à l’émpyrée zénital
Pour répandre la semence du diable comme des milliards lactés de trophées

et n’en rien attendre pour que tout soit comblé
Une touche d’émeraude sur la pierraille du désir
Transmué à l’encens d’une icône de béatitude
Mâchouillant un cigare de lotus
Toujours aux confins du zen

Écrit par : pseudonymes1 | lundi, 09 février 2009

Un filet de glace à la commissure
Hibernatus glisse
Il était autrefois commissaire
Et il n’est plus que glace

Écrit par : Oncle Dan | mercredi, 25 février 2009

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