vendredi, 30 janvier 2009
point d'orgue
voile d'audace dans l'ombre
frisson ajourné lèvre mordue
effluve intime infime
secret échoué au fond du globe renversé
langage amnésique
là où la terre s'atrophie au grain ultime
où les ténèbres dévorent l'immensité vierge
là où la voix tisse un linceul de radiance
où le germe fracasse les étreintes définitives
un silence en peuple un autre
retranche la douceur à l'extrême
point d'orgue du voluptueux naufrage
23:14 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
Commentaires
Beau... et doux comme la morsure d'un air printanier. Vos poèmes appaisent.
Écrit par : ophelie grevet | mardi, 03 février 2009
"Vos poèmes apaisent"... avec un "p" c'est tout de même mieux! Et le silence, un peuple muet, confiné dans l'aphasie.
Écrit par : ophelie grevet | mardi, 17 février 2009
Les commentaires sont fermés.