Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 18 janvier 2009

luxe

L’haleine de l’inexprimable se patine de réglisse puis s’écoule et glisse lorsque l’arrêt sur pensée froisse les sérénades anodines sur les épaules soumises. Les couleurs de l’innocence envahissent les capitons capiteux des petites manigances et soulignent le partage d’une ligne d’antimoine liquide qui se moule toujours aux formes extravagantes des forges de l’impromptu, stance de tendresse toute nue, juste pour le plaisir de sentir s’accélérer le vrombissement jusqu’à la foudre. Alors, à l’extrême de la perdition, s’offrir encore le luxe de le dire ou de le taire, puisque la tessiture du chant comme celle du silence n’est jamais qu’une page blanche au gué de l’autodafé. Les feuilles noircissent et l’éclat ne flanche pas. Il continue de tisser des larmes entre les cils pour exaucer la cécité. Et si par résignation les ailes ploient, c’est seulement pour mieux dilapider leur soupçon d’envergure à la semée du zéphyr.

Les commentaires sont fermés.