mercredi, 05 novembre 2008
haut bas et mat
Une spirale enthousiaste élève une confusion ordinaire à l’instant de l’avènement d’une improbabilité aussi douce que fictive. Deux petites prunelles de Sienne s’embrasent d’une fulgurance souche, épicentre d’une longue déferlante neigeuse comme l’ivresse de la dernière caresse. La fluctuation stationnaire propulse la poussière en orbite où elle s’enflamme, purifiant l’idéologie de ses reflets chatoyants. Le dernier fléau explose la boite de Pandore pour finir d’anéantir le barrage des inepties et l’éclat se propage en contournant les derniers bastions comme les bluettes de millions de voix enflent jusqu’à l’assourdissement, jusqu’à la conjuration des apparences, jusqu’à l’accomplissement de l’impossible échoué dans l’anneau de Mobius de l’âge de lumière.
19:38 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
Commentaires
Si j'osais, je dirais que ton texte casse la barack. :)
Écrit par : Kris | vendredi, 07 novembre 2008
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