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vendredi, 19 septembre 2008

bleu aux mots

des mots qui flirtent sur l'azur
entrechoqués dans les intonations fêlées
fidèles à eux-mêmes
en reflets changeants
au détour d'une note sincère

un moment
le soupçon d'un moment
qui dure quarante ans
plongeant au fond de l'idéal
pour se renouveler encore
blessé
exsangue
mais parcouru de l'étincelle sacrée

des mots qui redéfinissent l'azur
gravant la perfection
dans le diaphragme d'un halo doré
désarticulation hors concordance
respect suspendu d'un ressenti d'aquarelle



hommage à Christophe

Commentaires

LIMPIDITÉS LEXICALES

les lexiques en mutation permanente
suivant les abondements des climats
pour une économie du phrasé intelligible
les ruines de l’histoire devant les gratte-ciels actuels

multiplication apoplexique des logos
dans l’universalité des universités
le crissement des ressemblances frictionnelles
la poésie en réunion sympathique

mortification des phonêmes rassemblés
embrouillamini des lèmes et des rhèmes
pour comprendre les fonctions d’actance
par-devant la surdité générique du monde

les linguistiques béotiennes cherchent à l’océanie
la prolifération des schémas dactiles de la langue
sans écouter la parole d’un songe nocturne
devant les paillettes superfétatoires des sous-bois

infidèles à la moindre mesure
ils secoussent la note en crochetant le sens
sans voir les indications appogiatures
à l’oxydation de tous les suffixes

miroir épicopal de la foi sur un linceul de baptème
début et fin du même discours déstructuré
une goutte ruisselante d’évidence
au parfum boisé d’une cire incunable

devant les panneaux dictionnaires
modulation de toutes les définitions
sismicité des usages incarnant les vérités
au péricentre souterrain d’une beauté invisible

une fraction temporelle hors moment
courbure instantanée de la raison charnelle
sous les flots extatiques de l’orgasme
à l’évanescence naturelle d’une nuit endormie

morsure de l’idéal sous l’apôtre de l’absolu
rayure holistique d’une vie intestinale
pour écorcher le silence d’une présence
et pousser le cri pour enrubaner l’espace

l’azur au-delà de l’horizon reste immuable
tampon de terre disparue flirtant sur l’espace
faisant descendre les muses de n’importe quoi
sur les cils étagés à l’accueil d’une pluie d’une goutte

pas de désarticulation mais les pliures rétractées
des mouvements rotuliens en mouvement perpétuel
pendularité des signifiances insoupçonnées
la vérité suspendue d’un côté et de l’autre
entre la réflexion et la réfraction de oui

Écrit par : pseudonymes1 | lundi, 22 septembre 2008

Oui, bleu, une jolie couleur pour les mots et plein d'autres choses :)

Écrit par : pyrome | jeudi, 02 octobre 2008

Les commentaires sont fermés.