Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 04 septembre 2008

marée

la danse se dérobe encore
effarouchée par la promiscuité
soudain trop cuisante
et l’
abîme s’entre-ouvre
sur un cortège d’ivres ellipses
aux corsages de jasmin

les aiguilles ramollissent
emportant les repères
dans des tourbillons de saveurs pourpres
où neutralisant la chimère
la brèche est ensemencée
avant même sa conception

alors la poésie revient
comme une marée originelle
dépose la nacre sur les charbons ardents
efface les traces sur les brisures incrustées
ravage les certitudes aux lèvres fruitées
et lâche les rênes de la douceur

Les commentaires sont fermés.