samedi, 02 août 2008
complétude
l’univers s’était entrouvert là
 au creux de ton haleine
 effervescence d’un instant suspendu
 et toujours le souffle revenait s’égarer
 dans la réminiscence omniprésente de la perfection
 entrevue le temps d’un éblouissement
 au travers des paupières fermées
 par l’insoutenable vision
 ni distance ni fuite ne fragmentent
 la complétude
14:51 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil





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