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mercredi, 28 mai 2008

stupéfaction

même si un long manteau de temps étouffait l'intime
si le froissement des feuilles recouvrait le refrain
si la rouille de l'habitude grippait la candeur
et l'histoire se stupéfiait entre deux rives

le murmure resterait au creux de l'oreille
affronterait l'indifférence sans replier les ailes
les coeurs en fusion brûleraient encore
l'amour même oublié déborderait toujours

pas si facile d'endiguer l'amour...

Commentaires

Depuis l'espace évaporeuse de ses tristes hotelles
Où s'abîme le temps pantouflarde sur le mur lamenteuse
Les passagers de l'indicible voyelles à coups de crosse
Brandissement sanguinolant d'une vérité au parfum transpirante

Rien de cela ici qu'on vit plus haut au reflet pathogène
Virus abondante aux gouttes mortels d'un sourire repliée
L'homme cathodique se devine dans le tube égrénée
D'un regard en croix où se dépose l'espérance avachie

Car on ne parlait plus d'amour mais de vivre encore un peu

Écrit par : pseudonymes1 | samedi, 31 mai 2008

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