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samedi, 29 mars 2008

trouvère

 

Toujours le verbe enfle, abonde, gonfle les veines du pouls des saisons, jusqu'à la congestion gutturale, jusqu'à l'écartèlement cognitif, jusqu'au cri initial. Un coin d'asphalte comme une clairière enchantée, un cube au néon comme un lagon turquoise, un mur d'ardoise poudrée comme un grand soleil, l'ordinaire s'enflamme dans l'océan aromatique. La voix, telle un pétale d'aubépine livré à la furie de l'épanchement, brille des jongleries forcenées qui illuminent les coeurs jusque dans leurs cendres.

Commentaires

L'aubépine, le vrai printemps :)

Écrit par : pyrome | samedi, 29 mars 2008

En ce monde nous marchons
sur le toit de l'enfer
et regardons les fleurs.

Écrit par : Alix | samedi, 29 mars 2008

AUBEPINE

Une clairière enchantée danse au milieu d'un parterre de fleurs rouges et vertes
Des buissons de jasmin la regarde comme une étoile aux tresses brunes de la nuit
Comme au soleil la paille d'ombre au vent qui se déchire et se dénoue
Comme au rivage pavé d'astres la fine chevelure de coquillages et d'aubépines
Où voyagent les hautes statues de marbre dictées dans l'aube illuminant la crinière de corail du ciel
Et c'est la mer à son affront de mer à son tendon de mer à sa bouche ses yeux ses chevilles de mer
La mer ruisselante sur les galets à son affront de mer à son affront d'ogive qui danse et coule sur les hanches bruissantes de la Danseuse
Qui dans un éclat de rire
Illumine les coeurs jusque dans l'extrémité de leur songe
Et d'un jardin bleu tintant comme un cristal aux prises des hautes cornes du jour

Écrit par : Aubépine | samedi, 29 mars 2008

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