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samedi, 08 mars 2008

la crise de l'énergie

 

Il ne reste plus une larme d'énergie. Même les électrons en oublient leurs révolutions, tout émus. Le pulsar se tait aussi plongeant la nuit dans le profond chaos blanc. Le vent lui-même égare ses couleurs, emportées par quelque semelle ébouriffée. Le temps déserte la vieille horloge, définitivement. Son balancier, ainsi libéré, pointe, hilare, vers les constellations en mal de scintillements. La douceur s'engourdit encore au creux des virgules. Et là , comme le chaînon retrouvé qui épure l'univers, la poésie se pose, avec la grâce ingénue d'un éclat de rosée.

 

paru dans:

Ecrits...vains ? Sélection de l'Automne 2008

Portulan Bleu No 8 Automne 2008

 

 

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VALSE AUX CONFINS DES DEPARTS

Les couleurs égarées sur les tourelles de la nuit
Se posent dans l'étroitesse des étoiles
Vers les constellations de nacre où dansent les grands vaisseaux d'argent
Aux plumes de comètes immenses
Il ne reste jamais d'énergie lorsque l'étreinte s'accomplit dans le silence
Entre l'herbe et la feuille
Sous des rois voûtés par les saisons de givre qu'ils imposent
Aux poteaux de couleur
Par les prophéties craintes aux rivages
Il ne reste jamais d'énergie
Lorsque le regard devine secrètement le chemin qu'il suscite

Écrit par : Florent | samedi, 08 mars 2008

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