mercredi, 05 décembre 2007
Etnaïque
hurlement
 murmure
le souvenir enfoui de l'état originel
 dénué de sentiments
 immunisé de desseins
 prémuni d'enjeux
 s'anime
 tel l'Etna
 dans un chaos de sensations insoutenables
 secouant les roches pétrifiées de millénaires
 déchirant de vastes fissures d'éblouissement
 comme autant de sas en gerbes d'ineffable
la réminiscence s'éveille
 comme la vie
 fourmillement mystérieux
 si fragile
 résilient
 fugace
fertile
inégalable
purement insensé
15:59 Publié dans ensourcelé | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil





.jpg)



Commentaires
Aude, je ne sais quelle créature inspiratrice s'est perdue à votre toile ou n'est-ce que moi pris dans vos mots tendus comme des fils mais l'émotion et le ressenti à vos derniers poèmes sont aussi coulées incandescantes qui recouvrent et pénétrent...
Écrit par : daniel | mercredi, 05 décembre 2007
daniel, sourire.
Pour que la poésie s'envole, il faut sans doute une complicité, peut-être une intimité, entre lecteur et poète :)
Un "recentrage" sur des relations "illuminées" n'est peut être pas non plus totalement étranger ;)
Écrit par : aude | mercredi, 05 décembre 2007
Et dans un bleu taorminien, savourer.
Écrit par : pyrome | samedi, 08 décembre 2007
Les commentaires sont fermés.