mercredi, 24 octobre 2007
épris
épris sans se prendre
aux lisières platoniques
l'outre-réel s'émancipe des sens
les flammes sourdent
sous l'épiderme translucide
impuissant à circonscrire l'offrande
allongés
au bord du souffle
les vertiges s'enhardissent
pétrifiés
un seul écho cogne
sans bruit
22:10 Publié dans ensourcelé | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
Commentaires
Doux vertiges !
Écrit par : pyrome | samedi, 27 octobre 2007
Difficile de faire plus doux en effet, pyrome :)
Écrit par : Aude | samedi, 27 octobre 2007
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