mardi, 21 août 2007
d'un regard
regarde-moi
semble-t-elle dire
pas ces chairs provocantes
aux rondeurs sans pudeur
pas ces échancrures indécentes
murmures de luxure
ni même ces éclats de bengal
dans les yeux scandale
regarde-moi
semble-t-elle dire
un sourire muet
humectant la pulpe de ses lèvres
regarde-moi
je nais et meurs dans chaque regard
nouvelle et inchangée
regarde
le savoir emprisonne les horizons
empoisonne la déraison
regarde et vois
vois comme dans le miroir
l'insoutenable invisibilité de l'être
regarde
21:07 Publié dans Les mots vides | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
Commentaires
je te regarde douce nymphe
n'ose fermer les yeux et te perdre...
Écrit par : daniel | jeudi, 23 août 2007
Hummm daniel...envie de vous lire...
Écrit par : aude | jeudi, 23 août 2007
légèreté invisible :) pour les autres ;)
Écrit par : pyrome | samedi, 25 août 2007
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