lundi, 20 août 2007
vaincue
allongé le coeur en brèche
siphon sylphide d'amour placide
brûle toujours le feu folie
pierre philosophale oubliée
sous les cendres de l'alchimie ordinaire
sur les rivages des volutes tendres
les nuages fondent en soleils
déflétrissent les teintes infidèles
épanouissent la langueur abandonnée
pour bouleverser encore la raison vaincue
00:15 Publié dans Les mots vides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
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