samedi, 21 juillet 2007
infusion
La voix infuse la peau, ultime caresse endogène, pathogène de douceur en contagion aérienne, désintégration des illusions de chagrins en injections d'étincelles. Sous la palpitation des cils infectés, la splendeur se blottit dans l'obscurité, tendre colombe à l'envergure de nacre, déchirure inerte à l'incandescence inconsumable . La clameur s'assoupit dans l'écume tiède de la dune, contaminant les sept voiles de ses vagues de sensualité frigide. Le reflux des essences se mélange, consommé d'épices voluptueuses aux saveurs de concupiscence assouvie. Les sens en débandade conjurent le sens défolié, sacrilège de l'instant tout puissant entrebâillant l'infini, somme d'être exponentielle.
12:25 Publié dans Les mots vides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
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