samedi, 30 juin 2007
impressions aveugles
partout où l'aveuglement se reflète
l'impression s'enfonce dans la flambée vive
entraînant les coeurs écorchés
dans des farandoles serties d'étincelles
l'astre s'embue de pourpre
hémorragie d'émotions insubordonnées
incrustées à même la paresse de l'instant
à l'extrémité de l'impensable
le spontané se surprend
à recomposer une fois encore
la saveur de l'aurore fébrile
à partir des plus obscures
lambeaux de nuit
11:39 Publié dans Les mots vides | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
Commentaires
parfois des mots qui pénètrent qui touchent l'intime sans prémilinaires comme je ressens ceux là, jaloux de ne les avoir écrit - oui cette obligée et nourricière saveur de l'aurore - merci Aude
Écrit par : daniel | dimanche, 01 juillet 2007
Aveuglément, les yeux ouverts, sourire
Écrit par : pyrome | dimanche, 01 juillet 2007
Certains mots sont en chacun de nous, contemplons-les, daniel et pyrome :-)
Écrit par : aude | dimanche, 01 juillet 2007
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