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dimanche, 09 juillet 2006

Premier Fantasme du Chevaleresque Troisieme Visiteur

Voici un texte qui s'est impose il y a quelques nuits mais dont la fin ne voulait pas se laisser apprivoiser. Et puis hier, il a de nouveau impose sa loi, tentant d'immortaliser quelques instants de bonheur trop ephemeres, de conjurer la souffrance engendree par une histoire qui tourne mal. Aujourd'hui, longue hesitation...Publier, ne pas publier?...Mais ces mots bloquent les autres, les 3 autres billets commences ne veulent pas se laisser seduire...Alors, pas vraiment le choix...

Selon les precautions d'usage, ceci n'est a consommer que dans la plus stricte intimite...

Si vous n'etes pas majeur(e) et averti(e), n'allez pas plus loin.


La premiere fois que vous m'en avez parle, c'etait assez tard dans la nuit, cela faisait plus d'une heure que nous discutions a battons rompus. Nous nous amusions comme des petits fous, meme des adolescents auraient ete plus serieux que nous. Comme a votre habitude, vous m'aviez surprise plusieurs fois, aneantissant mes dernieres defenses et de mot en mot, comme un echange de ping pong toujours plus rapide, nous nous etions engages par megarde sur le sujet alors encore tabou entre nous des sentiments...Alors, pour detendre l'atmosphere, je vous avais propose de parler plutot de sexe...Ma question etait "Qu'auriez-vous envie de faire que vous n'avez encore jamais fait?" Vous aviez commence par evoquer une situation a plusieurs et vous etiez vite ravise comme si une vision s'etait imposee a vous et m'aviez revele ce fantasme pour le moins original. A cet instant, ma connexion wifi avait saute...Reprenant la conversation plus tard encore dans la nuit, nous en avions brievement reparle. Amusee, j'etais dubitative quand a la faisabilite bien qu'attiree par l'idee et puis a nouveau nous avions devies sur d'autres sujets non moins excitants, nous avions tant de choses a explorer...Je croyais que vous plaisantiez...

A notre rencontre suivante, nous nous etions retrouves dans notre chapelle. Vous aviez refuse de me pendre tout de suite malgre la violence de notre desir, malgre les mois d'attente, malgre les dernieres heures vecues comme une torture. Avec un air mysterieux et taquin, vous aviez juste sorti un foulard de soie noire de votre fameux sac a malices, m'en aviez couvert les yeux en degustant ma bouche et m'aviez ramenee ainsi aveuglee vers la voiture. Vous conduisiez vite et avec assurance a votre habitude, vous ne disiez rien mais je pouvais sentir votre excitation d'enfant en train de faire une betise. En arrivant, vous m'aviez lentement entierement deshabillee, faisant glisser ma soie sensuellement et delicatement sur mon corps rendu encore plus sensible car prive de l'anticipation de la vue. Vous aviez tire sur les rubans de mon string de dentelle parme, qui etait tombe a terre, aviez glisse votre main dans ma chaleur humide, mais l'aviez vite retiree en riant. "Il faut attendre encore un peu". Vous m'aviez ensuite enfile une combinaison dont l'entre-jambe avait ete decoupe et je pouvais sentir la brise legere de cette journee d'ete caresser ma toison. Tout d'un coup, je me suis souvenue, je ne pouvais pas le croire. Je vous ai dit "Vous n'y songez pas serieusement? Ca n'est pas possible!" Vous m'aviez repondu en retirant le foulard devenu superflu, que vous aviez tout prevu, bien reflechi a la methode la plus efficace et meme fait quelques essais avec un vieux manequin de recuperation pour prouver votre theorie et parfaire la technique... J'allais voir ce que j'allais voir...Sur le coup, j'etais interloquee, je me disais que c'etait un gros canulard, ca ne pouvait pas etre serieux et puis j'ai entendu le moteur de l'avion et mes jambes ont commence a flageoler. Je tremblais comme une feuille...Entre peur panique et jubilation extreme...Sous le choc, j'etais restee paralysee. Vous vous etiez rapproche, plantant vos etoiles dans mon coeur avec un sourire mi-reconfortant, mi-triomphant, m'aviez enlacee, une main sur mes fesses l'autre frolant l'ouverture de la combinaison, et m'aviez embrassee a me liquefier en repetant "Tout va bien! Vous allez adorer! J'ai tout prevu, faites moi confiance." Et alors que vous m'entrainiez vers l'avion, vous aviez rajoute: "Et meme si nous mourrions, pourriez vous imaginer une meilleure facon". Vous etiez serieux...

J'etais comme un automate dans la petite cabine de l'appareil, vous laissant me manipuler comme une poupee pour finir de nous equiper, je fixais vos etoiles tentant de m'y raccrocher et votre confiance etait en effet rassurante. Fidele a vous meme, vous aviez prepare les moindres details. J'avais remarque que votre combinaison aussi etait ajouree et a present je fixais votre membre encore au repos en me disant qu'il fallait que je me reveille car une fois dehors il serait trop tard. De toute maniere, ca faisait des mois que j'en avais envie alors pourquoi repousser plus? Et alors que vous ne vous y attendiez pas encore, je vous avais gobe, me reconfortant dans cette situation inedite en effectuant le seul geste familier qui venait a mon esprit d'obsedee. Elle etait toute fraiche et moelleuse encore, caressant ma langue et l'interieur de mes joues comme une poignee de Mashmallows, et puis apres quelques aspirations et tours entre mes levres, elle s'etait tendue, lissee et son chapeau avait pris la proportion chere a ma memoire. J'en bavais de plaisir, la caressant de mes doigts, de mes dents, de mes levres, de ma langue et me reculant parfois une  ou deux secondes pour bien la regarder a present toute fiere, ou pour dechiffrer vos etoiles. Le pilote fait un signe, vous m'expliquez les dernieres consignes, me jurez que tout se passera bien. Vous ouvrez la porte, je m'allonge au sol, vous vous allongez tete beche, accrochez les derniers mousquetons, j'hesite un instant a vous reprendre dans la chaleur de ma bouche et prefere m'abstenir de peur de ne pas maitriser ma machoire. Vous ne retenez pas un grand coup de langue d'encouragement et vous nous faites rouler hors de l'avion.

La premiere seconde est vertigineuse, le sifflement du vent assourdissant, je ferme les yeux eperdue. Ca n'est que quand vos levres se saisissent de mon petit bouton que j'ose les rouvrir pour me trouver nez a verge avec votre  robuste virilite. Je m'empresse aussitot de la rechauffer bien a l'abris de ma bouche. Tout tourne autour de nous, le sol qui se rapproche si vite, mais encore si loin, le ciel infini sans nuage. Nous sommes en appesanteur se degustant l'un l'autre, le coeur suspendu. Vos doigts experts vont a la rencontre de mes plaisirs profonds par les deux orifices offerts, et votre langue ajoute au delice. La mienne, cette coquine, elle aussi ne se contente pas de son idole champignon et se delecte tour a tour de vos poches fertiles et de votre petit fronce qui se defronce imperceptiblement.

Beep! Beep! Beep....!

Il est deja temps pour le retournement et l'ouverture du parachute...A peine quelques secondes d'extase derobees a la gravite, mais franchement, ca en vallait la peine...et puis il y a encore la descente en parachute...

Rapidement, les gestes assures, vous faites sauter deux mousquetons et nous nous retrouvons etoiles dans etoiles, rieurs...C'est vrai que vous avez bien prepare cet exploit, on aurait du tourner un film, je suis sure que ca se vendrait comme des petits pains...Alors que la voile commence a nous ralentir, vous relevez ma cuisse sur votre taille sans quitter mes etoiles et vous mordant les levres, presque rageur, les mains petrissant mon posterieur charnu, vous enfoncez votre dard magique de toute sa longueur dans mon intimite detrempee. Vous manquez toutefois d'appuis. Alors je releve mon autre cuisse autour de votre taille et croise mes chevilles dans vos reins. A cet instant, je benis mes etes d'adolescente en Tunisie ou j'appris les ondulations des danses traditionnelles. Et me rememorant le tempo entetant des darboukhas et les grelots des ceintures de pieces, j'entame les contractions saccadees dans ce rythme qui, tout seul, me mettait deja en transe. Mais avec vous en moi, l'orgasme, puissant, animal, ne fait pas attendre. Toujours avec les battements des tambours imaginaires dans la tete, je continue dans mon elan, faisant fretiller mon bassin, agitant mes chairs et impulsant des vagues a mon intimite qui vous emprisonne. Vos etoiles rivees au miennes, votre souffle rauque comme celui d'un fauve, vos mains s'affolant de caresses, vous n'en croyez pas vos yeux, moi non plus! L'adrenaline a fait oublie a mon corps son age et ses limites. Dans cette demi-conscience propre a l'oubli du plaisir, j'arque une derniere fois ma cambrure, relache tous mes muscles et votre semence enfin liberee glicle dans mes profondeurs alors que je jouis en hurlant. Une fois la surprise et la jouissance depassees, nous eclatons de rire oubliant le sol qui se rapproche sous nos pieds, et nous roulons boulons a l'atterrissage nous emelant dans les fils et la soie.

Oui, je suis bien aussi folle que vous!

Commentaires

Ou s'envoyer en l'air :) ))))

Écrit par : pyrome | dimanche, 09 juillet 2006

Ouiiiiiiiiiiiiiiii! Parfaite synthese pyrome!

Écrit par : Aude | dimanche, 09 juillet 2006

moi j'ai le vert tige…

Écrit par : yoyostereo™ | lundi, 10 juillet 2006

Et mes bulles s'envolent, yoyostereo...

Écrit par : Aude | lundi, 10 juillet 2006

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