dimanche, 01 mars 2009
de lumière
Les ombres se creusent comme un visage s’émacie à la fin, sans pourtant atténuer le resplendir. Frivole de tenter de calfeutrer la nuée incandescente qui les emplit. Plus vaillante que toutes les esquives, charriant les volontés comme de fantomatiques esquifs voués au courant, ample enlacement de lascives esquisses effacées, la lumière cisèle le passage, poussant la noirceur hors du terrier. Si le cœur rompt encore en mille éclats tranchants, c’est pour mieux se répandre, s’insinuer dans le tissu primordial, imprégner le désert jusqu’aux racines de l’accablement.
22:07 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil