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lundi, 31 octobre 2011

Froissés

L'éclat persiste
Et saigne
Fontaine de jouvence
D'un vers à l'autre

Escale transie
D'autre soie
Sans transition
En un froissement de soi

Cassure flétrie
Qui nous unit
Mot à mot
Mort à mort

vendredi, 28 octobre 2011

Bombardier furtif

Sous le grand chapiteau gris
Semé d'efflorescences de nuages
Un rayon furtif s'infiltre
Laquant de mordoré les façades mornes

Encore un matin sans faste ni embruns
Juste les brumes des spectres nocturnes
Et la routine prête à rompre
Comme une ancre de fortune au coeur de l'ouragan

Sous la chape d'indifférence
Parsemée de paillettes illégitimes
Une pulsation éclate en silence
Jusqu'à la prochaine

samedi, 22 octobre 2011

Destination

Beaucoup de pluie
De cendres
La flottille cahotée du quotidien
Des scélérates insignifiantes
Des naufrages consentis
Et puis un abîme de poésie
Le tombeau sans fond
Des amours sans objet
La tendresse de la pulpe immaculée
Déflorée par une plume acérée
Qui s'émousse en solitaire
Tailladée d' inconsolable
Les mots errent là
Hors de nous
Libres de toute destination


Chez Cribas

lundi, 17 octobre 2011

Échappée belle

L' amour s' échappe
A petit feu
L' étincelle sombre

Aspiration d' innocence
Le coeur en valse
Sevré de soupirs

La vie m' échappe
Cendre aux yeux
Je reviens à l' ombre

lundi, 10 octobre 2011

Tréfonds

Tout est au fond
Bien enseveli
Certitude de l'abandon
Solitude de la trahison

Attirance inéluctable
Pour ceux qui confirment

En surface
Sourire au bord des larmes
Multitude désillusion
Turpitude des illusions

Confiance aveugle
En tout ce qu'il advient

lundi, 03 octobre 2011

D'ivoire et d'ébène

Ils sont tous là
Bardés d'hypocrisie
Et ceux qui n'en ont pas
S'attachent plus à la vitesse d'un processeur
Qu'à l'état d'une âme

Alors l'ivoire se mue en ébène
Et même la chaleur des corps se frigidifie

samedi, 01 octobre 2011

Histoire de s'endormir

Il est si fragile l'instant du sommeil
Un geste et il s'effarouche
Se métamorphose en ruissellement
Filament de distance aux lésions étrangères

Vous dormez si bien
Sur la rive du chagrin

Il est indocile l'oubli sans pareil
La vague et il fond en bouche
S'ecchymose en écoeurement
Dilatement fugace aux fictions pulmonaires

Sous le rire du chagrin
Vous dormez si bien

Il est infertile cet amour en veille
Tari et réduit à la souche
Se nécrose à l'effacement
Hérissement las en faction solitaire

Soupir chagrin
Je m'endors enfin