étalage
dimanche, 08 novembre 2009
le sang s’étale à pleine langue
des ganglions de rêves éruptant de toute part
trop content d’épingler ailleurs un peu d’absence
le badge s’érige en victoire
pour prétendre ne pas se perdre
sans jamais pour temps se trouver
et le monde fiché dans la poitrine
comme une larme sourde
pèse de toute sa mort sur la solitude
1 commentaire
Très beau ! No comment.
P.S. : Tu as changé le texte ?
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