angles morts
dimanche, 16 novembre 2008
Un baiser s’éternise sur les angles morts de la désuétude, la vie reprend souffle en pétillant de saveurs interdites et de chants synchronisés. Le silence donne toute sa couleur à la voix, gravant le symbole incorruptible jusque dans les eaux impures. Comme le feu éblouit l’intelligence, les instants ne sont plus comptés, l’horizon se confond et le ton monte en volutes de volupté. Au bord des lèvres terrassées des amants, paresse invariable la nuit des temps.
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