Superlatif
lundi, 23 avril 2012
Le superlatif s'épanouit si facilement dans le sillage d'une réminiscence ou plus encore sur l'aile d'une fantaisie. Elle est alors «la plus douce au monde», la perfection, celle qui aurait le pouvoir d'effacer le dégoût, de bercer la nuit. L'existence, elle, se révèle plus crue, insoutenable prolongement du vide, sans nom, ni adjectif, ni verbe pour lui bailler chaînes, aussi translucide que l'attribut est superlatif.
2 commentaires
La vie est superfection :)
Magie magnétique en fusion ;)
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