coupure
samedi, 18 décembre 2010
le quotidien est enfin jugulé
éteint comme la télé
comme l’ordi
comme l’androïd
assourdi
en fermant l’ipod
la lumière du silence apparait
étincelle à la boutonnière
qui gonfle en une rage torrentielle
et emporte en son lit
distractions et frustrations
débris d’horreur rongés de scintillement
l’aveuglement du flux revenu à la source
dérive sans heurt jusqu'à toi
c’est bien là que j’appartiens
c’est bien là que l’incertitude exulte
en sculptant l’être
c’est bien là que l’insignifiance revêt un sens
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