lundi, 29 novembre 2010
souffle
un souffle pour accoster nos âmes au repos pour que se confondent platonique et luxure pour être aussi proches que nos corps sont éloignés pour que notre fébrilité à préserver chaque instant devienne havre un souffle pour que nos eaux soient soleil élixir contre les rampements diurnes ascèse ébouriffante qui s’adonne à tous les délices obscurité étincelante qui fond les lésions incurables