des fêtes…
jeudi, 20 mai 2010
reste l’engourdissement
sourd insensible
torpeur désabusée
incrustée dans le vent
reste la fissure du choix
anfractuosité abyssale
qui se creuse encore longtemps
à la dérive des firmaments
reste l’écho frais
l’odeur apaisée
la fureur de la ferveur
palpitante à la pointe des cils
reste rien
l’abrutissement liquide du néant
le heurt abscond d’un leurre
la lueur de l’unisson
reste la contemplation
écart déchiré
en flottaison
défaite rassurée
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