blanc-sein
mercredi, 18 février 2009
naître à la caresse
comme de la dernière pluie
enfreinte aux rituels
loin des chorégraphies
fébrilité d’instant surpris
chaque saisissement telle l’innocence
un rayon de lune enceint les reins
amplifiant la cambrure à l’élévation
attraction du vertige
en écho à l’immanence
blanc-sein de torpeur
à la dérive ardente
puisque rien n’est voulu
le vent glisse entre les lèvres
4 commentaires
Vous allez dire que j'y connais rien mais c'est blanc-seing.
Ou alors blanc sein (sans tiret).
Bon.
C'est très joli.
un blanc-seing pour caresser un blanc sein...cela s'ecrit blanc-sein Vittorio :) la poesie rend diva parfois ;)
Vertigineuse vous êtes, que de frissons à sentir son regard happé par vos mots.
"puisque rien n'est voulu
le vent glisse entre les lèvres"
Voilà un refrain qui, je le sais d'avance, va m'accompagner longtemps.
Je signe.
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