mana à mana
dimanche, 28 décembre 2008
À la faveur de l’engrenage, la paume invite la courbe au creux de l’aube. Le magnétisme cambre l’arc jusqu’à la cinglance mais rien ne cède. La clameur se condense au point où effroi et émoi ne peuvent plus se dénouer, soulignant l’envergure du silence d’un trait d’antimoine expressionniste alors que l’astre déchire l’anthracite de l’hymen. Là, les mots en ébullition refont le monde aux couleurs de l’impossible candeur, encore et encore, comme une évidence.
1 commentaire
Du mana abscons et ésotérique à souhait !
Bien délicieux cet "anthracite de l'hymen"
Les commentaires sont fermés.