les aveux du frémir
vendredi, 06 juin 2008
tempêtes retenues aux rives de l'iris
ancre de l'absolu fichée dans la poitrine
mouillage abrité du vif-argent des sourires
réverbérations où la matière n'a de prise
aux creux inexplorés des eaux de l'étincelle
il est plus loin que la terreur de bout du monde
plus intime que les voilures océanes
plus scintillant que les abysses pailletés
au fond du miroir aux vagues de crépuscule
s'élève le tendre murmure assourdissant
le chant moribond de toute l'éternité
paré du spontané des folies amoureuses
et toujours sans flétrir l'idéal règnerait
les cendres de l'instant jetées sur l'avenir
le cœur serait rompu plus béant que jamais
vibrant de la lumière des aveux du frémir
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