homéostasie princière
dimanche, 02 mars 2008
comme des zébrures dans le regard blanc
des aspérités persistantes
qui pourtant se lissent
tout naturellement
sous les draps-lys
du lit de poésie
le lustre parfait du poli
est aussi chimérique
que prétendre pouvoir empêcher
le fleuve de s'unir à la mer
il suffit d'abandonner
le phénoménal aux phénomènes
pour devenir fluide transparent
et toujours ruisseler
par les voies de moindre résistance
ou simplement reposer là
pur miroir d'azur
sur les courbes des altitudes septentrionales
et contempler l'homéostasie rayonnante
en souriant
1 commentaire
Sourire, content pour vous :)
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