cavalcade
mercredi, 23 janvier 2008
La poitrine se creuse comme le reflux, comme pour prendre de l'élan, en pressant le coeur à la cavalcade. La pulsation s'intimise progressivement, se confine aux confins, laissant échapper un aveu, une prière, une capitulation à chaque expiration, expiant la trivialité par le sublime de la tonalité. Broyant doutes et certitudes, la gamme s'amplifie, ravissant encore de nouveaux caprices de blanc au sourire empourpré de la lune consentante. Un peu plus haut, un peu plus bas, un peu plus loin, un peu plus proche, souffle confus, confondu, fondu, enchaîné sans la moindre entrave, le génial système d'irrigation maintient l'ouverture à son apogée grâce à la dérive du temps fixe. Peut-être est-ce l'amour...cher amour...
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