engourdis
mardi, 10 juillet 2007
Quand les chants s'engourdissent à en éreinter le mot et que les coeurs claquent au vide, ne reste que l'indéfinissable particule d'être. La vie s'élève à rien, déflagrant en milliards de facettes, pour croquer le velours du serein. Les fluides cristallisent alors le nectar d'infini, les langues s'enlisent et les esprits s'embuent, les percées immobiles se ruent au vertige et les émotions crèvent en bulles éclatantes. L'étreinte se fait plume, le baiser indifférent, la volonté s'enfume, douceur du dérèglement. La moelle de la trépidation calme la passion, et ravissant la vie, brûle sempiternelle dans l'amas de nos cendres.
2 commentaires
merci pour le texte et la voix
le reste est frissons
Hummm...échos de frissons daniel :-)
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