déliraude #57
jeudi, 29 mars 2007
Le Printemps s’empare résolument de chaque bâton de bois mort et en presse une nouvelle pulsion. La pulpe, grouillante d’étincelles métalliques, déflagre en éclaboussures de pétales iridescents, en grappes de bulles d’améthystes, en vapeurs de paillettes de péridot translucide. La douce haleine drape le goudron en élégantes nappes de soie moirée et fond le béton en joyaux catatoniques délicats. Emue, nue, sans arme, l’illumination de beauté se blottit dans une larme offerte aux plaisirs illettrés.
2 commentaires
Illetrés, êtes-vous sûr ;)
Si, si pyrome certains plaisirs ne connaissent pas les lettres...;-)
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