Le déclin de l’Empire des Sens
mercredi, 31 janvier 2007
Le fil d’un ongle qui glisse sur l’épaule de la colline.
Le velouté d’une bouche qui se pose juste au coin de l’oeil vibrant du soleil.
La soie des cheveux qui vient se froisser dans la paume du vent.
Une nuit en plein jour qui rêve d’un chaste enlacement.
Un sein doux et dur qui s’égare au rythme d’une cambrure imaginaire sous le regard amusé de l’esprit envolé.
La chaleur humide d’une langue orpheline de paire qui savoure la virilité du mal de l’espace.
Le scintillement d’un cœur qui perce le confort moelleux d’un manteau de loup sauvage en illuminant les ténèbres.
Le parfum sensationnel du plaisir déconditionné et libre qui enveloppe le miroir d’un excès de tendresse.
Et l’Amour sans reposoir dont les ailes vrombissent à la surface du vide de l’Empire des artifices enfin rassasié.
2 commentaires
Bonjour Aude... j'aime bien le "vrombissent à la surface du vide..." : c'est génial !
Bon tout ? Bonjour...
Merci, Marie Gabrielle, on peut l'entendre n'est-ce pas? Bon rien? Bon-ap...:-)
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