Autoalimentée
mardi, 05 décembre 2006
La lueur acide d’un regard Amoureux et les yeux se ferment aux agressions du monde des charmantes chimères.
Ils s’ouvrent alors à une plongée aux confins de l’infini céleste.
La beauté pure s’en saisit, rayonnement central, impétueux et constant, calme et ardent, comme la brulure délectable d’une douche glacée, comme le miel délicat d’un sein tari, comme une orgie de douceur épileptique.
Une courbe plus brutale les rappelle au sous-univers cognitif, comme pour prendre une nouvelle respiration avant de repousser un peu plus loin les limites de l’apnée des pensées.
Au centre de rien nait la Lumière et dans sa source d’anéantissement tout jaillit.
Quand l’illusion refait surface, tout est resté en place.
La flamme éternelle se déroule fidèle.
2 commentaires
J'ai rien compris mais c'est beau
Rien a comprendre sam, tout est donc pour le mieux ;-)
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