déliraude #63
mercredi, 23 mai 2007
la pâleur s'édulcore
aux coloriages agenouillés
de la jouissance ascensorielle
l'épiderme se retourne
comme un gant translucide
offrant
le vif argent des nerfs
à la merci
de la trépanation des électrons
l'échine s'entrouvre
fermetures éclairs
lascivement baissées
fleurissant
à chaque courbe
en échancrant
le désir en flottaison
des papillons fébriles
d'une main inerte
à l'ombre de l'épaule
l'oeil se révulse
la narine s'obture
l'oreille se perce
bouche bée
dans la fonte des chairs immatérielles
suspension...
lévitation
4 commentaires
Poemes et photos toujours aussi sublimes. Continuez !
Merci fansolo. Le train est lancé à pleine vitesse, impossible de sauter en marche ;-)
Sublimation !
emotion...pyrome...
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